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Le Parcours de Manon

Oser prendre sa place

La problématique

Les zones d'ombre
Pour quoi suis-je venue initialement ?

J’ai commencé à consulter Diane Prats car après plusieurs années de mal-être sans vraiment en parler (rupture, conflit familiaux, dépression, TCA…), je rentrais dans la vie active avec l’impression de vivre une vie qui n’était pas la mienne.

Alors que je m’attendais à pouvoir enfin « vivre ma vie », libérée des injonctions (de l’école, de la famille etc), je me sentais en réalité malheureuse et constamment anxieuse. J’étais bloquée à ressasser le passé, mal à l’aise dans le présent, inquiète de l’avenir… Je ne trouvais pas ma place.

Perfectionniste dans l’âme, j’avais l’impression que tout ce que j’entreprenais n’étais jamais assez : pas assez bien pour moi… et pour les autres.

J’ai gardé mon mail de présentation que j’avais envoyé avant ma première séance, où je disais notamment : « Le dialogue que jentretiens avec moi-même nest pas viable. Je me déprécie constamment, je veux toujours faire plus, faire mieux que tout le monde. Je suis extrêmement pessimiste, dès que lon me reproche quelque chose jai une boule au ventre et les larmes aux yeux. Je narrive pas à gérer la confrontation et je narrive plus à me valoriser.  »

Où j'en étais dans ma vie à l'époque

Quand j’ai pris la décision d’entamer un accompagnement, je venais de rentrer de l’étranger, d’être diplômée d’une grande école, de commencer mon premier travail après avoir pris la décision de me réorienter, et ce dans un environnement particulièrement stressant, d’emménager à Paris… Une grande période de transition sur de nombreux plans.

J’avais entamé depuis une ou deux années déjà des lectures sur le développement personnel, essayé de me mettre au sport, à la méditation etc… mais je sentais qu’à ce moment là, j’avais besoin d’une aide extérieure et professionnelle. Je ne me reconnaissais plus, et j’avais le sentiment de perdre le contrôle de moi-même, de mes pensées, et de m’engager dans une vie dont je savais d’avance qu’elle n’était pas faite pour moi, sans pour autant savoir quoi faire à la place.

C’est ma meilleure amie d’enfance qui traversait des épreuves difficiles à l’époque qui a découvert Diane. C’était l’occasion pour moi de prendre ma vie en main et de comprendre d’où venait mon mal-être qui me devenait insupportable au quotidien.

C’était l’occasion pour moi de prendre ma vie en main et de comprendre d’où venait mon mal-être qui me devenait insupportable au quotidien.

Le processus de transformation

Mes plus grosses prises de conscience

Grâce à l’accompagnement, je me suis également souvenue de l’enfant que j’étais : joyeuse, meneuse, créative, sûre d’elle… J’ai ainsi réalisé que cette femme anxieuse qui se dévalorise et voit tout en noir que j’étais depuis quelques années n’était pas vraiment moi : je n’étais tout simplement plus alignée avec moi-même. Cela m’a permis de prendre conscience et d’accepter beaucoup de colère enfouie en moi depuis l’enfance et m’a aidé à m’affirmer, exprimer mes désaccords et défendre mes opinions.

L’une de mes plus grosses prises de conscience a probablement été le fait que je n’ai pas besoin de satisfaire tout le monde pour être heureuse, ni de sacrifier mes valeurs pour que les autres continuent à m’estimer et me respecter. Que je pouvais vivre ma vie, et pas celle que l’on souhaite pour moi, ou le modèle de vie qui est présenté comme « la norme » dans notre société. Cela parait évident : tout le monde le sait, d’une certaine façon. Mais intégrer cette notion à son être, c’est différent.

Ainsi, mon plus gros avancement a probablement été le fait que je ne souhaitais pas faire le métier que j’exerçais. Prendre conscience que ce n’était pas le domaine qui me permettait de m’épanouir m’a ouvert les yeux sur le fait que ce que je considérai comme une réorientation était en fait une autre façon de perpétuer des croyances familiales. Quand j’ai commencé à me questionner et à accepter cela, j’ai appris que la boite dans laquelle je travaillais allait finalement fermer, me laissant une opportunité de sortie facile, et idéale…

Enfin, la réalisation que je laissais mon bonheur intérieur dépendre des conditions extérieures et de l’avis des autres – et donc, par définition, dépendre de choses hors de ma volonté – fut importante aussi. C’était un schéma de pensée qui était voué à me rendre malheureuse, et je ne le voyais pas. Moi qui ai toujours voulu avoir le contrôle sur ma vie, je me suis rendue compte que je me laissais influencer par des facteurs que j’étais sûre de ne pas pouvoir contrôler. Et paradoxalement, je me décourageais d’agir sur ce sur quoi j’avais le contrôle… par peur !

La mise en mouvement

Un exercice qui m’a marqué et dont les images me reviennent encore aujourd’hui lors de mes exercices de visualisation est le fait d’imaginer un endroit où j’aimerai vivre tout en vivant la vie de mes rêves. Répondre à cette question : de quoi se constitue mon quotidien dans ma vie idéale ?

Je me suis imaginée dans une grande maison, avec un espace extérieur, des tons et des matières naturels, en train de travailler à mon compte sur plusieurs projets. Avec le recul, aujourd’hui, je réalise que cette vision tient de moins en moins du rêve et que ma réalité se dirige petit à petit vers la réalisation de cette visualisation ! En effet, au début de mon accompagnement, je n’aurai jamais imaginé pouvoir quitter Paris, acheter un bien immobilier et j’étais bien trop terrorisée pour me lancer à mon compte. Et pourtant… 🙂

Là où j'ai été le plus challengée

Le plus gros challenge fut probablement d’accepter les hauts et les bas pendant le suivi : parfois on a une bonne semaine, mais celle d’après tous les éléments semblent se liguer contre nous. Il faut accepter de lâcher prise, que ce genre de travail prend du temps à se mettre en place et qu’il n’est pas linéaire dans sa progression, mais qu’il en vaut la peine.

Une fois qu’un déclic est fait, il enclenche à son tour d’autres mouvements par la suite, comme un effet boule de neige positif. C’est un processus de guérison holistique qui se met en place, séance après séance, mais aussi au quotidien. On ne peut pas mesurer les avancées jour par jour ; c’est parfois après plusieurs semaines que l’on réalise nos progrès.

Souvent, après une séance et des événements en ma faveur, je me suis surprise à penser « la chance me sourit » ou « les étoiles s’alignent ». En fait, c’était simplement moi qui m’alignait enfin… avec moi-même !

Le Bilan

Ce que j'ai réellement trouvé, au-delà du « symptôme »

J’ai commencé par consulter Diane pour un mal-être généralisé. Je ne savais pas par où commencer pour améliorer ma vie, aller mieux. Je n’identifiais pas la source de mon problème. Avec ce suivi, j’ai non seulement appris à identifier mes zones d’ombres, mais j’ai également pris conscience que je disposais de tous les éléments à l’intérieur de moi-même.

Au-delà de ce symptôme, j’ai pu entamer un vrai processus de déconstruction/reconstruction et j’ai ainsi retrouvé ma vraie identité, et non celle formée par mes croyances, ou modelée par l’extérieur (en tout cas jusqu’à un certain point). Je me sens aujourd’hui plus épanouie, plus à l’écoute de mon corps et de mon instinct, et en adéquation avec moi-même et mes valeurs : en d’autres mots, alignée.

Ce qui m'a le plus marquée

Ma première séance a été particulièrement impressionnante : je ne savais pas à quoi m’attendre, même si je savais que je restais totalement consciente pendant l’induction hypnotique. Pendant que Diane me parlait, j’ai commencé à respirer très fortement, de façon accélérée, comme si je suffoquais. Je pleurais si fort que tout mon corps en était secoué, je soupirais, j’avais chaud… Il m’était impossible de m’arrêter jusqu’à avoir l’impression d’avoir expulsé tout ce que j’avais à expulser. Et une fois la séance terminée et les larmes séchées, j’ai ressenti un sentiment incroyable : une légèreté, comme si je marchais sur du coton ou que j’avais dormi des mois durant !

Où j'en suis aujourd'hui

Aujourd’hui, je suis enfin parvenue à me libérer des diktats sociétaux et familiaux ! J’ai visualisé avec davantage de précision mon avenir professionnel (au moins à moyen terme), ce qui était ce qui me causait le plus de soucis. Ainsi, je viens de faire la demande d’une rupture conventionnelle et je suis le point d’entamer une reconversion professionnelle pour me lancer à mon compte, dans un domaine proche du développement personnel/coaching, et loin de Paris avec mon compagnon !

J’ai également appris à relativiser, et à accepter les différences de chacun, particulièrement au sein de la sphère familiale, même si je dois encore faire des efforts..

Aujourd’hui, je sais ce que je veux. J’ai appris à m’écouter, à prendre le temps. Oui, j’ai encore peur, j’ai encore des hésitations, j’ai encore besoin de conseils : mais j’ai conscience que tout cela est normal. D’ailleurs, j’essaie de m’appliquer un nouveau crédo : si j’ai peur, c’est que je dois aller vers cela, car sortir de sa zone de confort permet des expériences incroyables auxquelles nous n’aurions jamais pensé, et permet d’étendre notre univers.

La transmission

Je recommande à toute personne se sentant perdu dans sa vie de quelque façon que ce soit de faire la démarche d’un accompagnement de ce type : que ce soit professionnellement (comme moi), sentimentalement (comme ma meilleure amie) ou autre, ce suivi nous en apprend tellement sur nous et les autres que cela va bien au-delà de la simple sphère pour laquelle nous souhaitons consulter au départ. On découvre des événements qui nous ont bien plus affecté que nous ne le pensions, des thématiques sous-jacents à explorer…

C’est un véritable cadeau que nous nous faisons : celui d’aller vers une vie plus épanouie, plus alignée. Les bénéfices que j’en tire aujourd’hui encore, pourtant plus d’un an après l’arrêt de mes séances, n’est pas quantifiable tant il est important.

Pour ceux qui ne se sentiraient pas à leur place aujourd’hui dans la vie, bloqué, sans issue, coincé dans une spirale négative, je leur dirai : écoutez-vous. Si vous ne vous sentez pas bien, c’est qu’en effet, quelque chose en vous est dissonant. Ouvrez-vous : parlez de vos soucis, écoutez les conseils, recherchez un accompagnement qui vous sera bénéfique, tout en gardant bien en tête que vous êtes maître de votre vie.

L’important est d’apprendre à détacher ses pensées négatives de son vrai Soi, et de réaliser qu’il n’y a pas un chemin unique dans la vie.

La vie n’est pas linéaire, tout comme il n’y a pas d’erreurs, mais des expériences bonnes à prendre. Par exemple en relisant mes notes de séances, j’ai fini par accepter, après quelques séances, que je ne voulais plus travailler dans le domaine de la communication culturelle. Je savais que je voulais être à mon compte, mais pourtant à la première opportunité j’ai… sauté sur l’occasion d’y retourner, terrifiée de ne rien trouver d’autre et de ne pas y arriver !

Aujourd’hui, bien que ce travail m’a poussé au bord du burn-out (par la somatisation du stress) et du brown out (manque de sens), il m’a pour autant apporté beaucoup : l’opportunité d’être totalement indépendante dans la gestion de mes dossiers, me donnant ainsi la certitude d’avoir la capacité d’être à mon compte ; cela a finit de me convaincre sur le fait que je ne suis pas faite pour avoir un patron, ni un travail de bureau, ni vivre à Paris ; grâce à cette expérience, je suis aussi certaine d’avoir fait le bon choix avec mon projet de reconversion. Et j’en tire même des compétences pour mon futur job !

Si cet exemple doit servir de leçon, retenez ainsi que vous ne pouvez pas changer le passé, alors rien ne sert de s’en mordre les doigts et de le ressasser au quotidien ; vous ne connaissez pas l’avenir, rien ne sert donc de s’en angoisser. Concentrez donc vous sur le présent et vous-même, et le passé finira par faire sens, tandis que le futur s’alignera sur vos valeurs tant que vous vivez avec intention.